23/02/2017
Langue: Espagnol

O painelista Vitor Azevedo Pereira (MDSA) e a moderadora Cláudia Baddini (Banco Mundial), em Brasília. Foto: Marco Prates

Le panéliste Vitor Azevedo Pereira (Ministère du développement social et agraire du Brésil) et modérateur Cláudia Baddini (Banque mondiale), à Brasilia. Photo: Marco Prates

Des administrateurs de programmes du Mexique et du Brésil ont abordé les enseignements tirés dans les deux pays en matière de création et d’institutionnalisation de leurs systèmes de suivi et d’évaluation (S&E) de politiques sociales. Le webinaire intitulé Conception et mise en œuvre de systèmes de S&E : les cas du Brésil et du Mexique est la quatrième édition de la série intitulée « L’expérience du Brésil en matière de programmes de protection sociale », organisés conjointement par l’Initiative brésilienne d’apprentissage pour un monde sans pauvreté (World without Poverty, WWP) et la plateforme socialprotection.org. Regardez l’enregistrement de ce webinaire (en bas de cette page) et consultez les présentations des panélistes.

Parmi les sujets traités figurent l’organisation institutionnelle, les objectifs et les défis des systèmes de chaque pays, ainsi que les enseignements tirés de ces processus.

Au Mexique, par exemple, l’un des enseignements tirés a été l’importance d’accorder un droit de réponse aux responsables de la mise en œuvre des programmes évalués. Selon Thania de la Garza (Directrice générale adjointe de l’évaluation au Conseil national d’évaluation de la politique de développement social du Mexique, CONEVAL), « personne ne connaît mieux les programmes qu’eux. »

« Les recommandations ne sont pas contraignantes. Les responsables de la mise en œuvre ne sont pas tenus d’appliquer au pied de la lettre les recommandations des évaluateurs ; ils sont en revanche tenus d’effectuer une analyse des résultats et c’est à eux qu’il incombe de déterminer si elles sont applicables ou si elles doivent être appliquées autrement », a déclaré la Directrice générale.

Au Brésil, parmi les défis figure la sélection des programmes qui seront évalués par le secrétariat à l’Évaluation et à la Gestion de l’Information (SAGI), qui relève du ministère du Développement social et agraire (MDSA).

« Tout dépend de l’importance stratégique du programme aux yeux du ministère. Nous allons par exemple procéder à l’évaluation du programme Niño Feliz (« Enfant heureux »), qui est un vaste programme. Différents éléments entrent donc en jeu, comme la présence de personnes qui comprennent l’importance de l’évaluation à des postes clés du ministère », explique le Directeur d’évaluation de la SAGI, Vitor Azevedo Pereira.

Les présentations des panélistes ont souligné d’importantes différences d’organisation dans les systèmes de suivi & d’évaluation des deux pays.

« Au Mexique, le plus important a été la décision politique d’instaurer un plus vaste cadre réglementaire s’appliquant à l’ensemble du Gouvernement, pour que tous les programmes commencent à faire l’objet d’évaluations », a résumé la modératrice Cláudia Baddini, experte en protection sociale à la Banque mondiale.

Dans leurs conclusions, les panélistes ont toutefois souligné qu’il restait des défis communs à relever, comme le besoin de promouvoir une plus grande utilisation des évaluations chez les différents acteurs impliqués et de resserrer les liens existants entre les résultats de l’évaluation et le processus de planification.

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