De nombreuses études ont mis en lumière le caractère dynamique de la pauvreté – les cycles se reproduisent et les individus comme les ménages entrent dans une situation de dénuement ou en sortent. Toutefois, la plupart des politiques de lutte contre la pauvreté se fondent sur des indicateurs reposant sur des données intersectorielles, qui ne font qu’indiquer la situation des individus à un moment donné. Dans le cas d’une politique de lutte contre la pauvreté visant à assurer une couverture sociale et un revenu minimum à une famille, des mesures purement statiques risqueraient de sous-estimer le taux de pauvreté et d’exclure des bénéficiaires potentiels souvent confrontés à des cycles de dénuement alternant avec des périodes plus fastes.