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Partant du postulat que la pauvreté ne se limite pas à un manque de ressources, mais désigne également une relation de subordination des personnes pauvres à l’État, l’auteur étudie le rôle des programmes de transferts monétaires (tels que le programme mexicain Oportunidades) dans l’évolution des politiques sociales et de la citoyenneté en Amérique latine. Il évalue l’impact de tels programmes sur la perception que les personnes défavorisées ont de leurs droits et de la qualité de leur participation civique.

Cette étude s’intéresse au rôle de deux politiques brésiliennes, le programme d’acquisition d’aliments (PAA) et le programme national d’alimentation scolaire (PNAE) dans la création d’une demande structurée bénéficiant aux petits exploitants qui produisent des denrées alimentaires. Ensemble, ces deux initiatives constituent le plus important programme public d’achat de denrées alimentaires au monde auprès des agriculteurs les plus vulnérables.

Si les structures agricoles et les catégories d’agriculteurs diffèrent largement entre le Brésil et l’Inde, ces deux pays abritent une importante population rurale qui est essentiellement constituée de petits producteurs et généralement défavorisée. Les deux pays ont mis en place des programmes d’achat de denrées alimentaires de grande envergure qui soutiennent les moyens de subsistance des agriculteurs en leur offrant des débouchés plus avantageux. Ces initiatives concilient débouchés économiques pour les producteurs et fourniture de denrées alimentaires aux populations vulnérables.

Ce document d’une page évalue l’impact des conditions imposées aux bénéficiaires de PROGRESA, le programme mexicain de transferts monétaires conditionnels en matière d’éducation (taux de scolarisation et de fréquentation scolaire des enfants des familles bénéficiaires).